Du jeudi 16 novembre 2017 au samedi 27 janvier 2018
- Terminé de 14h à 18h

François Morellet, Préliminaires

Exposition de dessins de François Morellet célébrant son actualité New Yorkaise : la rétrospective à la Dia Art Foundation Chelsea et une installation néon à Dia Beacon.

C’est sous un angle particulièrement original que cette exposition s’attache à faire découvrir le travail de François Morellet, celui du dessin.

En effet, si la démarche systématique de Morellet est aujourd’hui connue dans le monde entier grâce à de multiples expositions, publications et articles, une face de celle-­ci a été très peu montrée : les œuvres sur papier.

Loin d’être hermétique ou élitique, l’art de François Morellet, empreint d’une forme d’ironie où le langage affleure constamment, est souvent caractérisé au travers d’un oxymore devenu célèbre, "un rigoureux rigolard" qui démontre que des principes a priori contraires peuvent nourrir simultanément un positionnement.

Dès le début des années 1950, et de manière extrêmement pionnière au niveau international, François Morellet conçoit une abstraction géométrique produite à partir de systèmes qui visent à réduire au maximum la subjectivité de l’artiste. Comme chaque système prédétermine l’œuvre et son exécution, c’est dire l’importance du dessin qui traduit le primat de ses intentions, l’endroit où il met en place, où il anticipe, ce qu’il va pouvoir expérimenter dans une autre échelle et avec d’autres matériaux.

L’œuvre de François Morellet s’inscrit dans une veine où affleurent des filiations avec les artistes Incohérents, Alphonse Allais, Francis Picabia et naturellement Marcel Duchamp. S’y mêlent aussi diverses relations ou influences telles que l’art de Max Bill, les duo­-collages de Jean Arp et Sophie Taueber­-Arp, les tapas d’Océanie, l’art hispano-­mauresque de Grenade et aussi une bonne dose d’héritage paternel pour ce qui est des jeux avec le langage.Les dessins de François Morellet pourraient être considérés comme des œuvres relativement discrètes. Cette observation ne concerne pas uniquement les questions de format (principalement avant les années 1970) mais aussi le choix parcimonieux des procédés. Cette ostensible économie de moyens n’entrave pas naturellement l’effet qu’ils produisent, bien au contraire, démontrant ainsi qu’un dessin est déjà tout, en l’entièreté qu’il manifeste.Si dans les années 1950-­60, la plupart des dessins sont liés à d’autres œuvres réalisées — ou restées à l’état de projets — essentiellement des peintures, il ne faut pas pour autant les examiner uniquement comme des études préalables mais des œuvres en soi, parfaitement autonomes, ce que confirment les dessins produits à partir des années 1970 où l’artiste s’engage dans une problématique directement liée à la notion d’espace (rappelons que François Morellet n’a cessé d’expérimenter de nouveaux matériaux et qu’il fut l’un des premiers artistes à utiliser le néon).

L’exposition présentée rassemble des pièces des années 1950 à 2000, offrant ainsi un ensemble de tout premier ordre.

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Galerie dédiée aux expositions temporaires de la ville de Nancy. Deux lignes lumineuses continues de 53 m traversent l’espace et épousent l’architecture. C’est un geste radical où la galerie semble totalement « remplie » par la lumière.

Lieu : galerie Nancy Thermal

Adresse : Rue Sergent Blandan

Ville : Nancy

Département : Meurthe-et-Moselle

Région : Grand Est

Pays : France

Annoncé anonymement le mercredi 22 juillet 2020
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